Foire aux questions

Réponse : NON. Si le déroulement de la séquence (timing, activité), le choix des outils (recette, disque d’analyse, emballage), les tâches proposées (but, consignes, forme de travail) ne vous conviennent que partiellement ou pas du tout, vous êtes libres de créer vos propres séquences.

Vous avez seulement l’obligation d’enseigner les 3 thématiques et les objectifs associés.

Réponse : En ce qui concerne l’entretien du linge, il n’y a pas d’obligation à l’enseigner. Cela est inscrit dans les progressions d’apprentissage du PER c’est-à-dire que c’est une manière d’atteindre les objectifs mais qui reste facultative.

Par contre le budget est en effet une obligation. Cela sera pris en compte par le futur groupe de travail sur les moyens d'enseignement EF en 11co.

Réponse : l’E est informé dès le début de la séquence qu’il devra, lors de l’évaluation finale, proposer une recette personnelle, avec des contraintes techniques (une découpe, une méthode de cuisson) représentant son image de la durabilité. Il a donc un but précis.

Les apports techniques des recettes, le développement de compétences organisationnelles ainsi que l’utilisation du disque d’analyse sont des ressources pour l’E afin qu’il propose une évaluation répondant aux contraintes de départ.

Ainsi l’E ne réalise pas une recette pour seulement la faire mais parce qu’elle véhicule un message : l’expression de la durabilité selon l’E.

La créativité ne se travaille donc pas à un moment précis mais tout au long de la séquence.

Réponse : Nous souhaitons que l’E analyse les produits qu’il a, sans justifier leur choix car nous savons que ce sont les parents qui les font. Mais un jour, il sera un consommateur-acheteur. Donc en prenant connaissance de l’analyse d’autres aliments (ceux apportés par les camarades), l’E est sensibilisé à d’autres critères de choix. Nous souhaitons que l’E développe un regard holistique (global) sur l’aliment.

Réponse : Il s’agit d’une évaluation où l’E devra montrer son autonomie dans la compréhension des consignes, dans l’organisation de son espace de travail afin d’aboutir à un produit terminé. La réalisation de la pâte brisée permet cela. De plus, nous ne souhaitions pas ajouter une contrainte temporelle pour permettre à l’enseignant.e d’évaluer et à l’E de se concentrer sur son activité de manière sereine. Mais nous rappelons que les contenus des séquences restent facultatifs: si la réalisation d'une pâte brisée vous paraît trop peu exigeante par rapport à vos E, vous restez libres de choisir une autre préparation.

Réponse : Tout à fait ! Nous pourrions réfléchir à la mise en place d’un cours de formation continue, sous forme d'atelier collectif qui aboutirait à la prise de vue de techniques culinaires. Ainsi les enseignants.es pourraient prendre une part active à la construction d’outils d’enseignement pour la branche.

Réponse : Tout à fait. Le collectif de rédaction à fait des choix de critères sur la base de différents Savoirs. Nos choix sont argumentés et expertisés et se réfèrent aux savoirs répertoriés dans les cartes conceptuelles. Il est toutefois possible d’en retenir d’autres et/ou d'en préciser certains (une analyse plus approfondie au niveau nutritionnelle, une précision entre l’étranger d’à côté et celui exotique, une différenciation entre le peu transformé et le transformé).  Par contre il n’est pas recommandé de simplifier les critères d’analyse, car l’atteinte des objectifs de la séquence ne pourrait plus être assuré.

Réponse : Face à une consigne écrite « Faire rissoler sa viande dans de l’huile, thermostat 5 », l’E a pour tâche d’appliquer la consigne. Face à une photo « d’une poêle avec de la viande colorée, de la fumée et de l’humidité dans l’ustensile », l’E doit d’abord comprendre ce qui se passe, faire le lien entre la coloration et l’utilisation de l’huile, la fumée et la puissance de feu. Ainsi l’activité demandée n’est pas la même.

De même, face à des photos dans le désordre, l’E doit comprendre la logique des étapes puis identifier les ingrédients qui sont en premier associés, mais aussi évaluer si le résultat de son sablage correspond à ce qui est attendu.

Mais si vos E savent s’adapter avec aisance, vous pouvez très bien modifier les consignes de la recette.

Réponse : Tout à fait. Il serait pertinent de proposer plusieurs outils pour l’atteinte d’un même objectif, de manière à encourager la diversité pédagogique et didactique. Tout comme il serait possible de proposer des activités alternatives (ex : dans la séquence, la tâche se déroule en salle de classe ; nous proposons de travailler le même objectif mais avec une tâche qui se déroule en salle de cuisine).

Les moyens d’enseignement sont évolutifs et dynamiques et non figés.

Le but de cette séquence est que l’E puisse, face à un rayon d’un même produit alimentaire du quotidien (sauce tomate, céréales, pain, yogourt, fromage…) mais aussi face à un aliment de diverses transformations (1 fruit, 1 compote et un jus) expliquer son choix par l’analyse du degré de transformation et de l’apport nutritionnel du produit choisi. C’est-à-dire que l’E puisse reconnaître les atouts et/ou les manques (au niveau transformation et/ou nutritionnel) du produit choisi et donc aller plus loin que simplement « je connais la marque, elle est bonne » ou « on a l’habitude de prendre celui-là » sans finalement savoir ce qu’il y a dedans.

Il est donc possible de proposer:

-3 yogourts au même parfum et de diverses marques

-comme 1 biscotte, du pain et une barre de céréales.

L'E est alors face à 2 situations de choix.