Pelage et vannerie
La fibre peut être d'origine végétale (herbe, bois) ou animale (poil). Elle se trouve à l'état naturel (prairie, haie) ou peut être le résultat d'un travail de mise en forme, comme le tissage, la clayonnage ou la vannerie.
Le rendu de la matière fibreuse allie le travail de la couleur et de la forme sans négliger l'importance de l'outil, de la viscosité du matériau ou encore de la touche. Cette dernière se décline en pression, en orientation et nervosité variables. Leur combinaison aboutit à une gamme infinie de possibilités. On en citera arbitrairement deux opposés : griffonnage et estompage. |
Le griffonnage est constitué de traits courts, posés avec nervosité, avec une certaine fantaisie, parfois même de manière désorganisée. Elle renforce le caractère organique et spontané, voire ébouriffé et agressif. L'estompage (avec un papier buvard, un diluant ou directement au doigt) permet d'adoucir les effets de matière. Combiné avec la hachure elle permet de rendre le moelleux et le duveteux par exemple. |
La texture
Ce terme est réservé aux tissus. On notera deux nuances, selon que l'on parle de la manière dont le tissu est réalisé, sa 'structure' (trame, points, épaisseur, etc.) ou selon le "dessin" apparaissant lors de sa fabrication.
La vannerie et le clayonnage
Ces formes d'artisanat appartiennent au même registre que le "tissage", ils sont tout à fait comparables. Ce qui les distingue est la taille des fibres assemblées et la finesse des produits ainsi obtenus.