Développement de la pensée divergente
- prendre le risque de laisser une ouverture à l’autre joueur, pour mieux s’en créer dans une autre partie du plan de jeu
- aborder le jeu l’esprit ouvert à la découverte, sans préjugés
Reconnaissance de sa part sensible
- imaginer des stratégies originales
- reconnaître et apprécier les trouvailles originales des autres joueurs
- associer l'intuition et la logique pour tenter des "coups" originaux et ne pas se laisser déstabiliser par les émotions négatives si le "coup" joué a des conséquences différentes de celles envisagées
Concrétisation de l’inventivité
- mettre en oeuvre les "plans d'action" imaginés
- surprendre l'autre joueur par des "coups" inattendus
Gestion d’une tâche
-
à chaque « coup », faire rapidement le point sur la situation de son jeu : repérer les ouvertures possibles pour ses pièces, les possibilités de bloquer l’autre, etc. …
-
décider de réaliser une diagonale avec ses pièces, afin de se réserver un large espace, et choisir les pièces et les emplacements en fonction de cet objectif
-
se rendre compte qu’à chaque tour de jeu, de nombreux choix doivent être effectués :
-
à quel emplacement jouer sa pièce ?
-
est-il plus important de « bloquer » l’autre ou de se créer des ouvertures ?
-
quelle pièce choisir ?
-
quelle orientation donner à sa pièce ?
-
…
-
en fin de partie, en fonction des pièces qui restent à jouer, anticiper les « coups » qui ne peuvent plus être contrés
-
analyser les situations où, une pièce jouée n’a pas eu les effets attendu
-
découvrir a posteriori que la barre de 5 carrés, utilisée pour bloquer l’autre, a aussi bloqué son propre jeu
-
découvrir que bloquer systématiquement l’adversaire peut se révéler néfaste pour son propre jeu
-
…
-
après avoir commis certaines erreurs, améliorer son analyse des possibilités de blocage ou d’ouverture de chaque pièce :
Acquisition de méthodes de travail
Choix et pertinence de la méthode
-
en discutant avec les autres joueurs, analyser divers « coups » joués et différentes stratégies mises en œuvre
-
à différents moments de la partie, évaluer ses chances de gagner et chercher jusqu’au bout à se créer des possibilités d’atteindre de nouvelles portions du plan de jeu (la partie n’est perdue qu’au moment où il n’est plus possible de jouer ses pièces)
-
reconsidérer la stratégie mise en œuvre après avoir vu celle utilisée par un autre joueur
-
en jouant à différents jeux de stratégie, transférer des méthodes générales, par exemple :
-
il est plus profitable d’attaquer que de se retrouver toujours en situation réactive, sans emprise réelle sur le jeu
-
persévérer, ne pas s’avouer vaincu avant la fin
-
…
-
en cas de blocage :
Développement d’une méthode heuristique
-
émettre des hypothèses du type :
-
« si je joue la pièce en forme de croix, je me prépare de nombreuses ouvertures »
-
« si je veux bloquer l’autre, je dois choisir une pièce qui recouvre la sienne du côté où je veux l’arrêter »
-
« si je joue cette pièce, je m’approprie cette portion du plan de jeu, personne ne pourra y entrer »
-
…
-
par discussion ou observation des autres joueurs, inventorier des manières intéressantes de « bloquer » l’autre ou de contourner les « blocages »
-
examiner la pertinence de chaque « coup » joué
Remise en question et décentration de soi
-
prendre de la distance par rapport au jeu en discutant avec les autres joueurs, à l’image des joueurs de yass qui, après la partie, commentent le déroulement des faits
-
se rendre compte que le doute est présent lors du choix du « coup » à jouer
-
comparer les stratégies des différents joueurs avec les siennes, de manière à enrichir ses possibilités de jeu
Ce jeu est lié à MSN 21 du PER : poser et résoudre des problèmes pour structurer le plan et l’espace.
Sa principale contribution concerne le développement des capacités transversales.
• à chaque « coup », faire rapidement le point sur la situation de son jeu : repérer les ouvertures possibles pour ses pièces, les possibilités de bloquer l’autre, etc. …
• décider de réaliser une diagonale avec ses pièces, afin de se réserver un large espace, et choisir les pièces et les emplacements en fonction de cet objectif
• se rendre compte qu’à chaque tour de jeu, de nombreux choix doivent être effectués :
- à quel emplacement jouer sa pièce ?
- est-il plus important de « bloquer » l’autre ou de se créer des ouvertures ?
- quelle pièce choisir ?
- quelle orientation donner à sa pièce ?
- …
• en fin de partie, en fonction des pièces qui restent à jouer, anticiper les « coups » qui ne peuvent plus être contrés
• analyser les situations où, une pièce jouée n’a pas eu les effets attendus
- découvrir a posteriori que la barre de 5 carrés, utilisée pour bloquer l’autre, a aussi bloqué son propre jeu
- découvrir que bloquer systématiquement l’adversaire peut se révéler néfaste pour son propre jeu
- …
• après avoir commis certaines erreurs, améliorer son analyse des possibilités de blocage ou d’ouverture de chaque pièce :
- se rendre compte qu’il faut éviter de jouer la barre de 5 carrés au départ, car elle n’offre qu’un seul emplacement possible pour poser la pièce suivante
- …
• améliorer son jeu en exploitant et développant sa connaissance des différentes pièces du jeu dans leur capacité à ouvrir ou à bloquer le jeu
• identifier des moments clés de la partie, moments où le « coup » à jouer a eu un effet décisif pour la victoire ou la défaite
• en discutant avec les autres joueurs, analyser divers « coups » joués et différentes stratégies mises en œuvre
• à différents moments de la partie, évaluer ses chances de gagner et chercher jusqu’au bout à se créer des possibilités d’atteindre de nouvelles portions du plan de jeu (la partie n’est perdue qu’au moment où il n’est plus possible de jouer ses pièces)
• reconsidérer la stratégie mise en œuvre après avoir vu celle utilisée par un autre joueur
• en jouant à différents jeux de stratégie, transférer des méthodes générales, par exemple :
- il est plus profitable d’attaquer que de se retrouver toujours en situation réactive, sans emprise réelle sur le jeu
- persévérer, ne pas s’avouer vaincu avant la fin
- …
• en cas de blocage :
- recommencer à zéro
- resserrer le problème autour des « points clés »
• émettre des hypothèses du type :
- « si je joue la pièce en forme de croix, je me prépare de nombreuses ouvertures »
- « si je veux bloquer l’autre, je dois choisir une pièce qui recouvre la sienne du côté où je veux l’arrêter »
- « si je joue cette pièce, je m’approprie cette portion du plan de jeu, personne ne pourra y entrer »
- …
• par discussion ou observation des autres joueurs, inventorier des manières intéressantes de « bloquer » l’autre ou de contourner les « blocages »
• examiner la pertinence de chaque « coup » joué